Votre Santé selon les 4 tempéraments


Ce mois-ci, nous vous proposons de lire un extrait du livre Votre Santé selon les 4 Tempéraments, publié par la Diffusion Rosicrucienne. Il a été écrit par le Docteur Paul Dupont.


Votre Santé selon les 4 Tempéraments

Règles de conduite à tenir

Quand on connaît son tempérament dominant, il est des règles à respecter pour se maintenir en bonne santé. Tout d’abord, il faut éviter de renforcer la qualité ou l’élément déjà dominant. À titre d’exemple, quelqu’un dont le tempérament est essentiellement dominé par le feu, c’est-à-dire par le chaud et le sec, devra éviter les excès de plantes ou d’aliments chauds et secs, spécialement l’été, qui est la saison chaude et sèche. De même, un tempérament dominé par une qualité devra se garder d’absorber une nourriture possédant cette même qualité. Par exemple, si une personne est influencée par l’eau et l’air, ces deux éléments ayant en commun l’humide, il vaut mieux qu’elle évite les aliments trop humides, qu’ils soient froids ou chauds.

La deuxième règle consiste à tempérer l’état dominant par les qualités ou les éléments complémentaires. Ainsi, un tempérament dominé par la terre aura intérêt à se tourner vers l’air, qui est son opposé, en choisissant des aliments plutôt chauds et humides d’air que froids et secs de terre. Ceci est valable en matière de prévention. Mais dans l’état de maladie, il n’est pas toujours bon de se soigner par le contraire et il vaut mieux plutôt, selon la règle alchimique que nous avons déjà énoncée, passer par un intermédiaire, c’est-à-dire l’élément précédant celui qui marque la maladie. À titre d’exemple, lors d’une maladie sur un terrain lié à l’eau, le feu, qui est son opposé, n’est jamais bon, car il entraîne une trop forte révolution. Par contre, la terre, qui dans les cycles précède l’eau, est utile pour conduire de l’eau au feu. Certains pourront aussi essayer de passer non pas par la voie sèche de terre, mais par la voie humide de l’air. Toutefois, dans ce cas, la maladie peut un temps être renforcée. On y remédie en procédant de la sorte : on tempère l’excès de froid humide en l’asséchant pour conduire à la terre, puis en le réchauffant pour conduire au feu opposé. Pour prendre une analogie, quand on est dans un état de maladie, dans la théorie des éléments on énoncera que la maladie s’écoule dans le sens précédemment indiqué : l’air, le feu, la terre et l’eau, puis à nouveau l’air, etc. Lorsque la maladie tient à l’excès de terre, si on va dans le sens du cycle – donc vers l’eau -, la maladie continue à s’écouler ; si on va vers l’élément qui précède – donc vers le feu -, on fait machine arrière. Ce qui est certain, c’est que tout comme pour les cycles de la vie en général, toute maladie passe par diverses phases, et si on la considère comme une phase descendante, elle doit nécessairement repasser par des phases identiques pour permettre à l’individu et à sa constitution de se rétablir.

Examinant tour à tour chaque tempérament, voyons à présent ce qu’il convient de faire pour chacun à titre préventif, lors de la maladie, puis en convalescence.

Tempérament de feu

En prévention

Celui dont le tempérament est lié au feu est chaud et sec. Lorsqu’il sent en lui la chaleur et la sécheresse – ses mains sont chaudes et sèches, il a trop chaud -, il doit éviter les plantes et aliments chauds et secs, même si les premières sont habituellement indiquées pour soigner la pathologie dont il souffre. Par exemple, le romarin est souvent prescrit par des médecins phytothérapeutes pour soigner le foie, mais ne connaissant pas la théorie des tempéraments, ils ignorent que dans le cas du feu, le romarin, lui-même chaud et sec, peut beaucoup aggraver le mal, car il provoque alors une déshydratation. Sa fonction hépatotrope passera donc au second plan.

Les périodes de la journée ou de l’année trop chaudes et sèches, les climats et les vents chauds et secs doivent aussi être évités, ou tout au moins tempérés en prenant des bains tièdes ou froids, ou en restant bien à l’ombre.

Les accès de colère et d’impatience seront combattus en se concentrant sur la douceur, la patience et la bienveillance.

En période de maladie

Il vaut mieux choisir des plantes actives vis-à-vis de la maladie qui soient chaudes et humides, et une alimentation du même type.

En convalescence

Il convient de tempérer le feu par son contraire, c’est-à-dire par ce qui garde l’eau comme les aliments acides et le vinaigre, et par des plantes d’eau, froides et humides.

- Fin de l'extrait -

Citation de la semaine

« Les sociétés modernes sont fondées sur un rythme où il est devenu nécessaire de parcourir un maximum d’espace en un minimum de temps. C’est ainsi que les hommes ont fait de l’espace-temps un produit de consommation qu’ils cherchent à rendre toujours plus rentable, bien souvent au détriment de la qualité de leur vie. »

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